Derrière le halo discret de Barénia Eau de Parfum se cache une architecture aussi précise qu’un sellier-piqûre. Christine Nagel orchestre trois matières premières majeures : le lys papillon lumineux, la baie miraculeuse doucement sucrée et un duo bois-cuir dominé par le chêne. Chaque étape évoque le touché satiné d’un cuir Barénia fraîchement patiné.
Notes de tête : éclat floral cristallin
Le lys papillon, récolté au petit matin en Méditerranée, offre des facettes blanches et aqueuses. Sa fraîcheur subtile rappelle la fleur de nard, mais sans opulence ; il dépose un voile limpide qui prépare la peau à accueillir le cœur gourmand.
Notes de cœur : douceur inattendue de la baie miraculeuse
Venue d’Afrique de l’Ouest, cette petite baie rouge transforme l’acidité en sucré naturel. En parfumerie, son extrait révèle une pulpe fruitée presque lactée, qui enrobe le lys d’une tendresse veloutée. La douceur adoucit l’accord cuiré à venir, créant l’impression de porter un gant neuf réchauffé par la paume.
Notes de fond : cuir de chêne et patchouli
Un absolu de mousse de chêne modernisé s’allie à un patchouli propre pour évoquer le grain fin du veau Barénia. Un soupçon de styrax accentue l’effet « couture de peau », tandis qu’une résine d’élémi apporte brillance et tenue ; ainsi, le parfum dure huit heures, évoluant vers un chypre boisé sec au fil de la journée.