Pour façonner l’accord « cuir de peau » de Barénia Eau de Parfum, Christine Nagel sélectionne quatre matières premières aussi rares que raffinées. Chaque note évoque une étape de la fabrication du cuir Barénia : de la fleur fraîche coupée à l’atelier de sellerie, jusqu’au grain chaud poli par la main.
Lys papillon : clarté florale
Cultivé sur les côtes méditerranéennes, ce lys diffuse une fraîcheur aqueuse, presque cristalline. Distillé à basse pression, il livre un absolu léger qui éclaire la composition sans envahir ; sa pureté rappelle la blancheur d’un fil de couture neuf.
Baie miraculeuse : douceur subtile
Surnommée « miracle berry », cette petite baie rouge arrondit la facette verte du lys. Son extrait, obtenu par macération éthanolique, développe une pulpe fruitée très peu sucrée ; il adoucit le cuir sans lui donner de caractère gourmand.
Patchouli propre : profondeur veloutée
Un patchouli distillé deux fois élimine les fractions terreuses. Il déploie une chaleur boisée sèche, évoquant la doublure d’un sac Hermès. Sa nuance chocolatée enlace la baie et prépare la transition vers le fond.
Bois de chêne : l’empreinte cuir
Récoltée en tonnellerie française, la mousse de chêne modernisée (IFRA-friendly) s’accroche aux fibres de peau. Associée à un trait de styrax, elle recrée l’odeur d’un gant neuf ; le résultat tient huit heures, évoluant vers un chypre sec, signature discrète mais tenace.