Après l’assaut frais du duo marin–oud, Phantom Elixir installe lentement son sillage vanille-résines, signature chaude qui colle à la peau comme la lumière d’un projecteur sur scène. Cette base gourmande mais racée transforme la fragrance en aura nocturne, à la fois addictive et mystérieuse.
Une gousse de vanille torréfiée
Sourcée à Madagascar puis lentement maturée en fût de chêne, la vanille développe des facettes de caramel brun et de poudre de cacao. Torréfiée juste avant l’extraction, elle gagne un relief toasté qui se marie parfaitement aux accents salins laissés par l’accord marin : un grand écart sucré-salé qui intrigue les sens.
Résines denses : élixir de longévité
Labdanum, benjoin Siam et encens Somalie sont distillés selon un procédé basse température qui préserve les molécules les plus aromatiques. Leur rôle : encapsuler la vanille dans une coque ambrée et assurer une tenue jusqu’à dix heures. Sur textile, ces résines s’accrochent encore plus longtemps, laissant une empreinte subtile le lendemain matin.
Interaction avec la peau
Chaleur corporelle et sébum réactivent la vanille toutes les trente minutes, créant des “flashs gourmands” qui rappellent une flambée de bois parfumé dans un club lounge. Les résines, elles, filtrent la diffusion pour éviter toute sensation de lourdeur sucrée : l’équilibre parfait entre confort et sophistication.
Sillage : de la bulle intime à la traîne festive
Au repos, la projection reste contenue – un halo d’un demi-mètre. Sur piste de danse, quand la température grimpe, les résines chauffent et ouvrent la vanille en éventail, doublant presque la portée olfactive : Phantom Elixir vit au rythme de vos mouvements.
Résultat : un parfum “caméléon” capable de passer du bureau boisé au dance-floor néon sans perdre sa classe, grâce à ce duo vanille-résines qui joue la gourmandise adulte, jamais trop sucrée, toujours irrésistible.